La réhabilitation et l’extension du musée de la préhistoire s’inscrivent dans une démarche globale de revalorisation patrimoniale. Autour de l’exposition permanente sur les fouilles de la grotte Chauvet, ce projet appelle autant d’enjeux culturels et scientifiques que d’expectatives liées au développement touristique d’un lieu riche en héritages préhistoriques.

Pour garantir la cohérence de l’unité paysagère du site, la rénovation du musée et les nouvelles constructions visent les mêmes volumétries et la plus grande unité formelle. Dans le musée, des interventions très limitées sur les extérieurs et des toitures végétalisées renforcent les relations du bâti avec l’espace boisé environnant. Les nouvelles partitions à l’intérieur, en prolongement des voiles existantes, sont conçues en briques extrudées de terre crue. Le bois, choisi parmi les essences déjà utilisées sur le site, est prévu pour les structures primaires, l'habillage extérieur ou en clôture. L’implantation des nouveaux bâtiments s’efforce de réduire l'impact des volumes sur le terrain naturel, l’objectif étant de créer un ensemble avec une identité affirmée et complètement intégré dans le paysage de la forêt des chênes verts alentour.